• Mediensprache : dictionnaire berlinois-allemand
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• In-Berlin-Brandenburg : dictionnaire berlinois-allemand & les mots pour faire ses courses
• Berlinisch Lexikon : dictionnaire berlinois, des émissions de Spreeradio de Peter Schlobinski (2000)
• Der richtige Berliner in Wörtern und Redensarten, par Hans Meyer (1904)
• Glossarium der berlinischen Wörter und Redensarten, dem Volke abgelauscht und gesammelt : glossaire des mots et expressions berlinois, par Charles-François Trachsel (1873)
• études sur le berlinois, par Peter Schlobinski
• Das Berlinische in der Einschätzung der Bürger der Hauptstadt par Peter Schlobinski, in Muttersprache (2015)
• Das Berlinische vor und nach dem Fall der Mauer, Uns kann keena! - Oder doch? in Unimagazin (2009)
• Zur r-Vokalisierung im Berlinischen, in Zeitschrift für germanistische Linguistik (2006)
• Berlinisch in Ost und West 25 Jahre nach dem Mauerfall par Glen Generlich, mémoire (2014)
• Syntaktische Besonderheiten des Berlinischen par Ulrike Freywald, in Aktuelle Tendenzen in der Variationslinguistik (2018)
• Berlinisch, eine berlinische Sprachgeschichte : histoire de la langue berlinoise, par Agathe Lasch (1928)
• Das Berlinische Sprachgeschichte und Sprachproben : histoire de la langue berlinoise, par Edwin Habel (1936)
• Der Berlinischer Dialekt : le dialecte berlinois, par Karl Lentzner (1893)
Mach mir keene Fisimatenten ! Ne me raconte pas d'histoires !
À l'époque de Napoljum (c'est ainsi que les Berlinois l'appellent), des soldats français campaient à Berlin. Sensibles aux charmes des Berlinoises, ils leur offraient une invitation ainsi formulée : « Voulez-vous visiter ma tente ? » Une fois cette visite, et plus particulièrement, celle du lit achevée… alors qu'il était bien tard et qu'il fallait rejoindre la maison familiale, ces soldats prévenants leur suggéraient de raconter ce prétexte : « j'ai visité ma tante ». Mais une mère n'est pas dupe et sait reconnaître les rendez-vous galants de sa fille.
Ainsi, ces mots français, quelque peu déformés, seraient devenus une expression typiquement berlinoise. Mais il doit s'agir d'une étymologie populaire : cette expression est attestée dans d'autres lieux, et avant Napoléon.
Ick liebe dir ! je t'aime ! (en allemand : ich liebe dich)
Ick bin ein Berliner : je suis un Berlinois
Le président américain John Kennedy avait prononcé cette phrase devenue célèbre, en allemand, (et non en berlinois) lors de sa visite à Berlin-Ouest en 1963 :
Two thousand years ago the proudest boast was civis romanus sum [je suis un citoyen romain]. Today, in the world of freedom, the proudest boast is Ich bin ein Berliner… All free men, wherever they may live, are citizens of Berlin, and, therefore, as a free man, I take pride in the words Ich bin ein Berliner!
Le mur de Berlin, venait alors d'être construit, en 1961. Berlin-Ouest était considéré comme une enclave du monde libre dans l'empire soviétique.
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