par Ernest Renan
Jésus passa l'automne et une partie de l'hiver à Jérusalem. Cette saison y est assez froide [1]. Le portique de Salomon, avec ses allées couvertes, était le lieu où il se promenait habituellement [2]. Ce portique, seul reste conservé des constructions de l'ancien temple, se composait de deux galeries, formées par deux rangs de colonnes et par le mur qui dominait la vallée de Cédron [3]. On communiquait avec le dehors par la porte de Suse, dont les jambages se voient encore à l'intérieur de ce qu'on appelle aujourd'hui la « Porte Dorée [4] ». L'autre côté de la vallée possédait déjà sa parure de somptueux tombeaux. Quelques-uns des monuments qu'on y voit étaient peut-être les cénotaphes en l'honneur des anciens prophètes [5] auxquels Jésus songeait, quand, assis sous le portique, il foudroyait les classes officielles qui abritaient derrière ces masses colossales leur hypocrisie ou leur vanité [6].
À la fin du mois de décembre, il célébra à Jérusalem la fête établie par Judas Macchabée en souvenir de la purification du temple après les sacriléges d'Antiochus Épiphane [7]. On l'appelait la « fête des lumières », parce que, durant les huit journées de la fête, on tenait dans les maisons des lampes allumées [8]. Jésus entreprit peu après un voyage en Pérée et sur les bords du Jourdain, c'est-à-dire dans les pays mêmes qu'il avait visités quelques années auparavant, lorsqu'il suivait l'école de Jean [9], et où il avait lui aussi administré le baptême. Il y recueillit, ce semble, quelques consolations, surtout à Jéricho. Cette ville, soit comme tête de route très-importante, soit à cause de ses jardins de parfums et de ses riches cultures [10], avait un poste de douane assez considérable. Le receveur en chef, Zachée, homme riche, désira voir Jésus [11]. Comme il était de petite taille, il monta sur un sycomore près de la route où devait passer le cortège. Jésus fut touché de cette naïveté d'un fonctionnaire considérable. Il voulut descendre chez Zachée, au risque de produire du scandale. On murmura beaucoup, en effet, de le voir honorer de sa visite la maison d'un pécheur. En partant, Jésus déclara son hôte bon fils d'Abraham, et, comme pour ajouter au dépit des orthodoxes, Zachée devint un saint : il donna, dit-on, la moitié de ses biens aux pauvres et répara au quadruple les torts qu'il pouvait avoir faits. Ce ne fut pas là, du reste, la seule joie de Jésus. Au sortir de la ville, le mendiant Bartimée [12] lui fit beaucoup de plaisir en l'appelant obstinément « fils de David », quoiqu'on lui enjoignît de se taire. Le cycle des miracles galiléens sembla un moment se rouvrir dans ce pays, que beaucoup d'analogies rattachaient aux provinces du Nord. La délicieuse oasis de Jéricho, alors bien arrosée, devait être un des endroits les plus beaux de la Syrie. Josèphe en parle avec la même admiration que de la Galilée, et l'appelle comme cette dernière province un « pays divin [13] ».
Jésus, après avoir accompli cette espèce de pèlerinage aux lieux de sa première activité prophétique, revint à son séjour chéri de Béthanie [14]. Ce qui devait affliger le plus à Jérusalem les fidèles galiléens, c'est qu'il ne s'y faisait pas de miracles. Fatigués du mauvais accueil que le royaume de Dieu trouvait dans la capitale, les amis de Jésus, ce semble, désiraient parfois un grand prodige qui frappât vivement l'incrédulité hiérosolymite. Une résurrection dut leur paraître ce qu'il y avait de plus convaincant. On peut supposer que Marie et Marthe s'en ouvrirent à Jésus. La renommée lui attribuait déjà deux ou trois faits de ce genre [15]. « Si quelqu'un des morts ressuscitait, disaient sans doute les pieuses sœurs, peut-être les vivants feraient-ils pénitence. — Non, devait répondre Jésus, quand même un mort ressusciterait, ils ne croiraient pas [16]. » Rappelant alors une histoire qui lui était familière, celle de ce bon pauvre, couvert d'ulcères, qui mourut et fut porté par les anges dans le sein d'Abraham [17] : « Lazare reviendrait, pouvait-il ajouter, qu'on ne le croirait pas. » Plus tard, il s'établit à ce sujet de singulières méprises. L'hypothèse fut changée en un fait. On parla de Lazare ressuscité, de l'impardonnable obstination qu'il avait fallu pour résister à un tel témoignage. Les « ulcères » de Lazare et la « lèpre » de Simon le Lépreux, se confondirent [18], et il fut admis dans une partie de la tradition que Marie et Marthe eurent un frère nommé Lazare [19] que Jésus fit sortir du tombeau [20]. Quand on sait de quelles inexactitudes, de quels coq-à-l'âne se forment les commérages d'une ville d'Orient, on ne regarde même pas comme impossible qu'un bruit de ce genre se soit répandu à Jérusalem du vivant de Jésus et ait eu pour lui des conséquences funestes.
D'assez notables indices semblent faire croire, en effet, que certaines causes provenant de Béthanie contribuèrent à hâter la mort de Jésus [21]. On est par moments tenté de supposer que la famille de Béthanie commit quelque imprudence ou tomba dans quelque excès de zèle. Peut-être l'ardent désir de fermer la bouche à ceux qui niaient outrageusement la mission divine de leur ami entraîna-t-elle ces personnes passionnées au delà de toutes les bornes. Il faut se rappeler que, dans cette ville impure et pesante de Jérusalem, Jésus n'était plus lui-même. Sa conscience, par la faute des hommes et non par la sienne, avait perdu quelque chose de sa limpidité primordiale. Désespéré, poussé à bout, il ne s'appartenait plus. Sa mission s'imposait à lui, et il obéissait au torrent. La mort allait dans quelques jours lui rendre sa liberté divine et l'arracher aux fatales nécessités d'un rôle qui à chaque heure devenait plus exigeant, plus difficile à soutenir.
Le contraste entre son exaltation toujours croissante et l'indifférence des Juifs augmentait sans cesse. En même temps, les pouvoirs publics s'aigrissaient contre lui. Dès le mois de février ou le commencement de mars, un conseil fut assemblé par les chefs des prêtres [22], et dans ce conseil la question fut nettement posée : « Jésus et le judaïsme pouvaient-ils vivre ensemble ? » Poser la question, c'était la résoudre, et, sans être prophète, comme le veut l'évangéliste, le grand prêtre put très-bien prononcer son axiome sanglant : « Il est utile qu'un homme meure pour tout le peuple. »
« Le grand prêtre de cette année », pour prendre une expression du quatrième évangéliste, qui rend très-bien l'état d'abaissement où se trouvait réduit le souverain pontificat, était Joseph Kaïapha, nommé par Valérius Gratus et tout dévoué aux Romains. Depuis que Jérusalem dépendait des procurateurs, la charge de grand prêtre était devenue une fonction amovible ; les destitutions s'y succédaient presque chaque année [23]. Kaïapha, cependant, se maintint plus longtemps que les autres. Il avait revêtu sa charge l'an 25, et il ne la perdit que l'an 36. On ne sait rien de son caractère. Beaucoup de circonstances portent à croire que son pouvoir n'était que nominal. À côté et au-dessus de lui, nous voyons toujours un autre personnage, qui paraît avoir exercé, au moment décisif qui nous occupe, un pouvoir prépondérant.
Ce personnage était le beau-père de Kaïapha, Hanan ou Annas [24], fils de Seth, vieux grand prêtre déposé, qui, au milieu de cette instabilité du pontificat, conserva au fond toute l'autorité. Hanan avait reçu le souverain sacerdoce du légat Quirinius, l'an 7 de notre ère. Il perdit ses fonctions l'an 14, à l'avénement de Tibère ; mais il resta très-considéré. On continuait à l'appeler « grand prêtre », quoiqu'il fût hors de charge [25], et à le consulter sur toutes les questions graves. Pendant cinquante ans, le pontificat demeura presque sans interruption dans sa famille ; cinq de ses fils revêtirent successivement cette diginité [26], sans compter Kaïapha, qui était son gendre. C'était ce qu'on nommait la « famille sacerdotale », comme si le sacerdoce y fût devenu héréditaire [27]. Les grandes charges du temple leur étaient aussi presque toutes dévolues [28]. Une autre famille, il est vrai, celle de Boëthus, alternait avec celle de Hanan dans le pontificat [29]. Mais les Boëthusim, qui devaient l'origine de leur fortune à une cause assez peu honorable, étaient bien moins estimés de la bourgeoisie pieuse. Hanan était donc en réalité le chef du parti sacerdotal. Kaïapha ne faisait rien, que par lui ; on s'était habitué à associer leurs noms, et même celui de Hanan était toujours mis le premier [30]. On comprend, en effet, que, sous ce régime de pontificat annuel et transmis à tour de rôle selon le caprice des procurateurs, un vieux pontife, ayant gardé le secret des traditions, vu se succéder beaucoup de fortunes plus jeunes que la sienne, et conservé assez de crédit pour faire déléguer le pouvoir à des personnes qui, selon la famille, lui étaient subordonnées, devait être un très-important personnage. Comme toute l'aristocratie du temple [31], il était sadducéen, « secte, dit Josèphe, particulièrement dure dans les jugements » [32]. Tous ses fils furent aussi d'ardents persécuteurs. L'un d'eux, nommé comme son père Hanan, fit lapider Jacques, frère du Seigneur, dans des circonstances qui ne sont pas sans analogie avec la mort de Jésus [33]. L'esprit de la famille était altier, audacieux, cruel [34] ; elle avait ce genre particulier de méchanceté dédaigneuse et sournoise qui caractérise la politique juive. Aussi est-ce sur Hanan et les siens que doit peser la responsabilité de tous les actes qui vont suivre. Ce fut Hanan (ou, si l'on veut, le parti qu'il représentait) qui tua Jésus. Hanan fut l'acteur principal dans ce drame terrible, et, bien plus que Caïphe, bien plus que Pilate, il aurait dû porter le poids des malédictions de l'humanité.
C'est dans la bouche de Caïphe que l'auteur du quatrième Évangile tient à placer le mot décisif qui amena la sentence de mort de Jésus [35]. On supposait que le grand prêtre possédait un certain don de prophétie ; le mot devint ainsi pour la communauté chrétienne un oracle plein de sens profonds. Mais un tel mot, quel que soit celui qui l'ait prononcé, fut la pensée de tout le parti sacerdotal. Ce parti était fort opposé aux séditions populaires. Il cherchait à arrêter les enthousiastes religieux, prévoyant avec raison que, par leurs prédications exaltées, ils amèneraient la ruine totale du pays. Bien que l'agitation provoquée par Jésus n'eût rien de temporel, les prêtres virent comme conséquence dernière de cette agitation une aggravation du joug romain et le renversement du temple, source de leurs richesses et de leurs honneurs [36]. Certes, les causes qui devaient amener, trente-sept ans plus tard, la ruine de Jérusalem étaient ailleurs que dans le christianisme naissant. Cependant, on ne peut dire que le motif allégué en cette circonstance par les prêtres fût tellement hors de la vraisemblance qu'il faille y voir de la mauvaise foi. En un sens général, Jésus, s'il réussissait, amenait bien réellement la ruine de la nation juive. Partant des principes admis d'emblée par toute l'ancienne politique, Hanan et Kaïapha étaient donc en droit de dire : « Mieux vaut la mort d'un homme que la ruine d'un peuple. » C'est là un raisonnement, selon nous, détestable. Mais ce raisonnement a été celui des partis conservateurs depuis l'origine des sociétés humaines. Le « parti de l'ordre » (je prends cette expression dans le sens étroit et mesquin) a toujours été le même. Pensant que le dernier mot du gouvernement est d'empêcher les émotions populaires, il croit faire acte de patriotisme en prévenant par le meurtre juridique l'effusion tumultueuse du sang. Peu soucieux de l'avenir, il ne songe pas qu'en déclarant la guerre à toute initiative, il court risque de froisser l'idée destinée à triompher un jour. La mort de Jésus fut une des mille applications de cette politique. Le mouvement qu'il dirigeait était tout spirituel ; mais c'était un mouvement ; dès lors les hommes d'ordre, persuadés que l'essentiel pour l'humanité est de ne point s'agiter, devaient empêcher l'esprit nouveau de s'étendre. Jamais on ne vit par un plus frappant exemple combien une telle conduite va contre son but. Laissé libre, Jésus se fût épuisé dans une lutte désespérée contre l'impossible. La haine inintelligente de ses ennemis décida du succès de son œuvre et mit le sceau à sa divinité.
La mort de Jésus fut ainsi résolue dès le mois de février ou de mars [37]. Mais Jésus échappa encore pour quelque temps. Il se retira dans une ville peu connue, nommée Ephraïn ou Ephron, du côté de Béthel, à une petite journée de Jérusalem, sur la limite du désert [38]. Il y vécut quelques semaines avec ses disciples, laissant passer l'orage. Les ordres pour l'arrêter, dès qu'on le reconnaîtrait autour du temple, étaient donnés. La solennité de Pâque approchait, et l'on pensait que Jésus, selon sa coutume, viendrait célébrer cette fête à Jérusalem [39].
NOTES1- Jérusalem est à 779 mètres au-dessus du niveau de la mer, selon M. Vignes (Conn. des temps pour 1866) ; à 2,440 pieds anglais, selon le capitaine Wilson (Le Lien, 4 août 1866).
2- Jean, X, 23. Voir la restauration de M. de Vogüé : le Temple de Jérusalem, pl. XV et XVI, p. 12, 22, 50 et suivants.
3- Josèphe, Antiquités judaïques, XX, IX, 7 ; Guerre des Juifs, V, V, 2.
4- Ce dernier monument semble dater à peu près du temps de Justinien.
5- Voir ci-dessus, p. 365. Peut-être le tombeau dit de Zacharie était-il un monument de ce genre. Cf. Itin. a Burdig. Hierus., p. 153 (édition Schott).
6- Matthieu, XXIII, 29 ; Luc, XI, 47.
7- Jean, X, 22. Comparez I Macchabées, IV, 52 et suivants ; II Macchabées, X, 6 et suivants.
8- Josèphe, Antiquités judaïques, XII, VII, 7.
9- Jean, X, 40. Cf. Matthieu, XIX, 1 ; XX, 29 ; Marc, X, 1, 46 ; Luc, XVIII, 35 ; XIX, 1. Ce voyage est connu des synoptiques. Mais Matthieu et Marc croient que Jésus le fit en venant de Galilée à Jérusalem par la Pérée. La topographie de Luc est inexplicable, si l'on n'admet pas que Jésus, dans les chapitres X-XVIII de cet Évangile, passe par Jérusalem.
10- Eccli., XXIV, 18 ; Strabon, XVI, II, 41 ; Justin, XXXVI, 3 ; Josèphe, Antiquités judaïques, IV, VI, 1 ; XIV, IV, 1 ; XV, IV, 2 ; Talmud de Babylone, Berakoth, 43 a, etc.
11- Luc, XIX, 1 et suivants (épisode douteux).
12- Matthieu, XX, 29 ; Marc, X, 46 et suivants ; Luc, XVIII, 35.
13- Guerre des Juifs, IV, VIII, 3. Comparez ibid., I, VI, 6 ; I, XVIII, 5, et Antiq., XV, IV, 2.
14- Jean, XI, 1.
15- Matthieu, IX, 18 et suivants ; Marc, V, 22 et suivants ; Luc, VII, 11 et suivants ; VIII, 41 et suivants.
16- Luc, XVI, 30-31.
17- Il est probable que ce personnage allégorique de Lazare (אלעזר, « celui que Dieu secourt, » ou לא ־ עזר « celui qui n'a pas de secours »), désignant le peuple d'Israël («le pauvre» aimé de Dieu, selon une expression familière aux prophètes et aux psalmistes), était consacré avant Jésus par quelque légende populaire ou dans quelque livre maintenant perdu.
18- Remarquez combien la suture du verset Luc, XVI, 23 est peu naturelle. On sent là une de ces fusions d'éléments divers qui sont familières à Luc. Voir ci-dessus, Introduction, p. LXXXV.
19- Remarquez l'agencement singulier de Jean, XI, 1-2. Lazare est d'abord introduit comme un inconnu, τὶς ἀσθενῶν Λάζαρος, puis se trouve tout à coup frère de Marie et de Marthe.
20- Je ne doute plus que Jean, XI, 1-16, et Luc, XVI, 19-31, ne se répondent ; non que le quatrième évangéliste ait eu sous les yeux le texte du troisième, mais tous deux ont sans doute puisé à des traditions analogues. Voir l'Appendice, à la fin de ce volume, p, 487-488, 515, 517, 511, 522, 524, 525, 527, 530, 531, 532, 533, 534.
21- Jean, XI, 46 et suivants ; XII, 2, 9 et suivants, 17 et suivants.
22- Jean, XI, 47 et suivants.
23- Josèphe, Antiquités judaïques, XV, III, 1 ; XVIII, II, 2 ; V, 3 ; XX, IX, 1, 4 ; Talmud de Jérusalem, Joma, I, 1 ; Talmud de Babylone, Joma, 47 a.
24- L'Ananus de Josèphe. C'est ainsi que le nom hébreu Johanan devenait en grec Joannes ou Joannas.
25- Jean, XVIII, 15-23 ; Actes, IV, 6.
26- Josèphe, Antiquités judaïques, XX, IX, 1. Comparez Talmud de Jérusalem, Horayoth, III, 5 ; Tosiphta Menachoth, II.
27- Josèphe, Antiquités judaïques, XV, III, 1 ; Guerre des Juifs, IV, V, 6 et 7 ; Actes, IV, 6.
28- Josèphe, Antiquités judaïques, XX, IX, 3 ; Talmud de Babylone, Pesachim, 57 a.
29- Josèphe, Antiquités judaïques, XV, IX, 3 ; XIX, VI, 2 ; VIII, 1.
30- Luc, III, 2.
31- Actes, V, 17.
32- Josèphe, Antiquités judaïques, XX, IX, 1. Comparez Megillath Taanith, ch. IV et le scoliaste ; Tosiphta Menachoth, II.
33- Josèphe, Antiquités judaïques, XX, IX, 1. Il n'y a pas de raisons suffisantes de douter de l'authenticité et de l'intégrité de ce passage.
34- Ibid.
35- Jean, XI, 49-50. Cf. ibid., XVIII, 14.
36- Ibid., XI, 48.
37- Jean, XI, 53.
38- Ibid., XI, 54. Cf. II Chron., XIII, 19 ; Josèphe, Guerre des Juifs, IV, IX, 9 ; Eusèbe et saint Jérôme, De situ et nominibus locorum hebraicorum, aux mots Ἐφρών et Ἐφραΐμ. On l'identifie généralement avec Tayyibeh.
39- Jean, XI, 55-56. Pour l'ordre des faits, dans toute cette partie, nous suivons le système de Jean. Les synoptiques semblent peu renseignés sur la période de la vie de Jésus qui a précédé la Passion.
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