Nîmes : Histoire, Patrimoine - Plans & Documents en ligne LEXILOGOS

• Remonter le temps : vue aérienne de Nîmes dans les années 1950 & aujourd'hui

Le blason de Nîmes était à l'origine constitué d'un simple champs de gueule (couleur rouge). En 1516, le roi François I^er permet à la ville d'ajouter un thoreau d'or. Peu après, des Nîmois demandent de faire figurer sur le blason la représentation d'une pièce antique : un crocodile attaché à un palmier avec les lettres COL NEM. En 1535, François I^er autorise la ville de Nîmes à changer son blason : il arbore désormais une coleuvre, à palme enchaîné. La palme, c'est le palmier ; la coleuvre (couleuvre), le crocodile. On pensait que les lettres COL NEM désignait cette coleuvre et le nom latinisé de la ville, Nemausus. Cette abréviation désigne en fait Colonia Nemasensis (colonie nîmoise).

Nîmes était à l'origine fondée autour de la fontaine et de la tour Magne. Nemausos, nom celtique, désignait la fontaine et le dieu tutélaire du site.

Auguste fait de Nîmes une colonie.

Pourquoi ce crocodile ? Le crocodile enchaîné au palmier représente la victoire d'Octave (qui désormais se fera appeler Auguste) sur Marc-Antoine et Cléopâtre (bataille d'Actium en -31). L'Égypte devient propriété de l'empereur romain.

Pourquoi est-il associé à Nîmes ? Les premiers historiens pensaient que Nîmes était une colonie destinée aux vétérans de l'armée romaine qui ont combattu en Égypte. Cependant, Nîmes aurait dû être une colonie romaine (ces soldats étant des citoyens romains). Or, les auteurs antiques (Pline, Strabon) présentent Nîmes comme une colonie latine (de droit latin), donc d'un statut inférieur. Nîmes ne pouvait donc alors accueillir des vétérans qui avaient le statut de citoyen romain. A la fin du XIX^e siècle, des historiens pensaient avoir résolu l'énigme en suggérant que ces vétérans étaient des auxiliaires de l'armée romaine (donc sans le statut de citoyen romain).

Cependant, on ne trouve guère de traces de vétérans de l'armée. Autre constat : ces pièces ont été très répandues notamment dans le sud-est de la Gaule ; elles ne pouvaient être destinées au seul usage local. Ces pièces commémorent donc la victoire de Rome contre l'Égypte et l'inscription porte le nom de la cité où cette monnaie a été fabriquée. Sont gravés les portraits d'Auguste et Agrippa. Il est le général vainqueur d'Actium, il épousera la fille unique d'Auguste.

La graphie de Nîmes, avec un accent, vient de l'ancienne graphie Nismes, cependant ce s n'a aucune raison d'être. Il serait plus cohérent d'écrire Nimes.

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• Tissu urbain et propriété foncière : réflexions sur l'intérêt du compoix d'après l'exemple nîmois (XVIII^e siècle), in Les cadastres anciens des villes (1989)

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• L'institution d'une morale calviniste à Nîmes au XVI^e siècle : « Les difficultés grandes qu'il faut supporter pour suivre Jésus-Christ », in Sin and the Calvinists (1994) NOUVEAU

• Geneva by the sea : the Reformation in Nîmes in historiographical context, in Braudel revisited, the Mediterranean world (2010)

• L'industrie de la soie à Nîmes jusqu'en 1789, par Léon Dutil, in Revue d'histoire moderne & contemporaine (1908)

• Le sanctuaire des eaux à Nîmes : le nymphée, par Pierre Gros & Anne Roth-Congès, in Revue archéologique du Centre de la France (1983) : I & II (L'édifice sud)

• Le Castellum divisiorum de Nîmes : découverte et devenir d'un ouvrage antique aux XIX^e et XX^e siècles (bassin de répartition des eaux de l’aqueduc du Pont du Gard) par Olivier Liardet, in Livraisons de l'histoire de l'architecture (2010)

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• Nîmes préromaine : cultes indigènes, par Michel Lejeune, in Revue de l'histoire des religions (1994)

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• La vie de nos ancêtres d'après leurs livres de raison, ou Les Nîmois dans la seconde moitié du XVII^e siècle, par Albert Puech (1888)

• Une ville au temps jadis ou Nîmes à la fin du XVI^e siècle, d'après le compois de 1592, par Albert Puech (1884)

• Histoire littéraire de Nîmes, et des localités voisines qui forment le département du Gard, par Michel Nicolas (1854) : I & II - III

• Nîmes gallo-romain, guide du touriste archéologue, par Hippolyte Bazin (1892)

• Le consulat nîmois, histoire de son organisation, par Armand Algeras (1912)

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