Mali : Histoire, Patrimoine - Cartes & Documents en ligne LEXILOGOS

• Guide Olizane : Mali, magie d'un fleuve aux confins du désert, par Éric Milet (2007)

• Dogon-Lobi : cartes topographiques du Mali, 1/200 000, Institut géographique national de Paris (1959)

• Plans d'anciennes fortifications (tata) en pays Malinké (environs de Kita) par Claude Meillassoux, in Journal des africanistes (1966)

Au IX^e et X^e siècles, domine le royaume du Ghana, pays soninké, à la frontière entre la Mauritanie et le Mali (l'État actuel du Ghana et situé bien plus au sud).

Le Mali, ou Mandé (ou Manden), désigne à l'origine, la région du haut Niger, à la frontière entre la Guinée et le Mali.

Au XIII^e et XIV^e siècle, le chef de la tribu des Keita, Soundiata Keita, domine les autres territoires du pays mendé et devient le fondateur de l'empire du Mali. Sa capitale est Niani (dans l'actuelle Guinée). L'empire atteint son apogée sous le règne de Mansa Moussa (mansa est un titre correspondant à celui d'empereur). La richesse de cet empire repose sur l'or du gisement de Bouré (haut Niger) et du commerce avec les Arabes.

Au XVI^e siècle domine l'empire songhaï, dont le territoire d'origine est la vallée du Niger (dans l'actuel pays Niger). Il étend sa domination vers le nord (l'ensemble du coude du Niger) et sa capitale devaient Gao.

Au milieu du XIX^e siècle, Samory Touré crée un empire malinké, dans le haut Niger. Mais il doit combattre les Français qui remontent le Sénégal à partir des années 1880 : il est capturé en 1898.

En 1904, les Français fondent l'Afrique ocidentale française (AOF) dont la capitale est Dakar. L'actuel Mali porte le nom de Haut-Sénégal-Niger, puis de Soudan français : à l'origine, le Soudan désigne la savane qui s'étend de l'Atlantique à la mer Rouge.

Le Mali devient indépendant en 1960.

En bambara, mali désigne l'hippopotame, cependant le nom du pays n'a certainement aucun lien avec cet animal.

Le Mali compte 10 millions d'habitants.

La langue la plus importante du Mali est le bambara. Le français est la langue officielle. On parle aussi une langue apparentée, le mandingue, à l'ouest et au-delà des frontières. Au nord, le soninké (frontière de la Mauritanie) fait partie de la même famille linguistique.

On parle aussi le peul dans la région du delta intérieur du Niger, conséquence d'une migration de Peuls venant de la vallée du Sénégal. Le songhaï est parlé au nord-est, reste de l'empire songhaï. Enfin, le dogon représente un groupe de langues à part.

• Bamako, ouvrage dirigé par le Centre de recherches sur les espaces tropicaux (1993)

• Djenné, « la ville aux 313 saints » : convocation des savoirs, « lutte des classements » et production d'une ville sainte au Mali, par Gilles Holder, in Cahiers d'études africaines (2012)

• Le non-retour des étudiants boursiers : un cas inédit de l'immigration malienne en France, par Fodié Tandjigora, in Cadernos de estudos africanos (2019)

• La cuisine de Tombouctou, entre Afrique subsaharienne et Maghreb, par Monique Chastanet, in Horizons maghrébins (2008)

• La connivence citadine et ses exclus : le cas de Mopti, ville moyenne du Mali, par Élisabeth Dorier-Apprill & Cécile Van den Avenne, in Les Annales de la recherche urbaine (2001)

• Les religions au Mali : 120 ans de regard ethnographique, par Tal Tamari, in Regards scientifiques sur l'Afrique depuis les indépendances (2016)

• Le soufisme au Mali du XIX^e siècle à nos jours : religion, politique et société, par Hamadou Boly, thèse (2013)

• La mode des jeunes urbains dans les années 1960-1970 au Mali : corps rebelles, par Ophélie Rillon, in Genèses (2010)

• les Bwa du Mali : sources « non classiques » de l'histoire, par Joseph Tanden Diarra, in Journal des africanistes (2007)

• Delta intérieur du fleuve Niger au Mali : l'organisation humaine et le partage des ressources dans une zone inondable à fort contraste : quand la crue fait la loi, par Marie-Laure de Noray, in Vertigo (2003)

• Les écoles françaises au Soudan à l'époque de la conquête (1884-1900), par Denise Bouche, in Cahiers d'études africaines (1966)

• Les arma de Tombouctou : une élite soudanaise des XVII^e et XVIII^e siècles, par Michel Abitbol, in Revue française d'histoire d'outre-mer (1977)

• La marche orientale du Mali (Ségou-Djenné) en 1644, d'après le Tarikh es-Soudan, par Robert Pageard, in Journal des africanistes (1961)

• Au Soudan français, souvenirs de guerre et de mission, par Étienne Péroz (1889)

• Journal d'un voyage à Temboctou et à Jenné, dans l'Afrique centrale & Observations faites chez les Maures Braknas, les Nalous et d'autres peuples (de 1824 à 1828), par René Caillié (1830) : I & II - III

• Le carnet de route, archive du voyage, Notes manuscrites et récit du voyage de René Caillié à Tombouctou, par Isabelle Surun, in Revue de la Bibliothèque nationale de France (2006)

• Les Khassonké, monographie d'une peuplade du Soudan français, par Charles Monteil (1915)

• Contes soudanais : récits soninkhé, bamana et khassonké, traduits en français, présentés par Charles Monteil (1905)