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Eugène Ledrain (1899)
1 Corinthiens 13
1 Quand je parlerais dans les langues des hommes et des anges, si je n'ai point d'amour, je suis comme un airain sonore, ou comme une cymbale
qui tinte.
2 Et aurais-je le don de prophétie, connaissant tous les secrets et toute la science; et posséderais-je toute la foi de façon à transporter des
montagnes, mais sans charité, je ne suis rien.
3 Quand je distribuerais tout mon avoir, livrant même mon corps pour être brûlé, si je n'ai point charité, cela n'est profitable en rien.
4 La charité est patiente et bénigne ; elle n'est point envieuse ; elle n'use point d'insolence et ne s'enfle point ;
5 elle ne se porte point déshonnêtement, ne cherche point son propre profit ; elle ne s'irrite point, ne garde pas rancune,
6 ne prend aucun plaisir à l'injustice, mais se réjouit de la vérité.
7 Elle endure tout, elle croit tout; elle espère tout, elle est tolérante pour tout.
8 La charité ne tombe jamais, au lieu que les discours de prophètes auront leur terme; quant aux langues, elles cesseront; la science, elle
sera abolie.
9 Notre savoir, en effet, est imparfait et notre prophétisme imparfait.
10 Mais quand sera révolue la perfection, l'imperfection disparaîtra.
11 Quand j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je jugeais comme un enfant, je pensais comme un enfant; mais devenu homme, je mis fin à
ce qui était d'enfance.
12 Maintenant nous voyons, par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ;
13 maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai aussi bien que j'aurai été reconnu moi-même. Restent donc ces trois choses :
foi, espérance, charité; mais la meilleure est la charité.
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