Georges Bravard pendant la première guerre mondiale
avec son épouse Germaine Reydellet
Georges Bravard et ses deux filles,
sa femme Germaine Reydellet, sa mère Anna Briel
(1920)
Georges Bravard,
directeur de la Gaîté-Lyrique (1919)
Georges Bravard,
directeur de la Gaîté-Lyrique (1925)
Georges Bravard,
directeur de la Gaîté-Lyrique (1928)
Georges Bravard,
directeur de la Gaîté-Lyrique (1931)
Georges Bravard,
directeur de la Gaîté-Lyrique (1934)
Georges Bravard,
directeur de la Gaîté-Lyrique (1935)
Georges Bravard,
directeur de la Gaîté-Lyrique (1935)
passeport de Georges Bravard
Georges Bravard à la plage
Georges Bravard avec sa fille Henriette, à Asnières
Georges Bravard et la Renault 4CV, dans les années 50
Georges Ferdinand Jean Bravard est né le 26 janvier 1883 à Paris (Ve)
au domicile de ses parents, 47 boulevard saint Michel
marié à Loches (Touraine) avec Marie Madeleine Pauline Faucheur le 1er mars 1908
le couple a deux filles,
divorcé,
remarié avec Germaine Reydellet à Paris (XVIe), le 29 juillet 1916
il est alors lieutenant au 70e régiment d'infanterie de ligne (casernement : Vitré),
il exerce la profession d'avocat
Ce sont les parents d'Henriette Bravard, née le 29 août 1920.
Georges Bravard est décédé le 8 août 1952, à Bois-Colombes
Georges Bravard est le fils de
Henri Ernest Bravard (22 octobre 1844, Bourg-la-Reine - 2 décembre 1914, Épernay),
chapelier
&
Anna Marie Briel (13 novembre 1854 - 24 janvier 1931, Asnières),
petite-fille de François Schultz, fourreur
• Historique du 70e régiment d'infanterie (1914-1918)
Georges Bravard est ensuite capitaine au 120e régiment d'infanterie, chevalier de la Légion d'honneur en 1920.
• Léonore (base de données de la Légion d'honneur) : dossier de Georges Bravard
Georges Bravard est directeur du théâtre de la Gaîté-Lyrique (1919-1936). C'était alors une salle de spectacles consacrées aux opérettes.
En octobre 1919, le Théâtre lyrique municipal de la Gaîté rouvrait ses portes sous la direction de l'auteur dramatique Gabriel Trarieux et Georges Bravard.
La première pièce jouée est La belle Hélène de Jacques Offenbach, avec Marguerite Carré, Fernand Francell, Max Dearly.
Georges Bravard est le seul directeur à partir de juillet 1926. Confronté à des difficultés financières, il créée une coopérative, les Compagnons de l'opérette, en 1936, mais les pertes financières ne permettent pas de continuer.
Le théâtre de la Gaîté-Lyrique était situé square des Arts et Métiers, Paris, IIIe
(aujourd'hui : square Émile Chautemps, voir Google map)
• Encyclopédie multimédia de la comédie musicale théâtrale en France : la Gaîté-Lyrique
• Malvina, programme de la saison 1934-1935
• Wikipédia : Gaîté-Lyrique
• Gaîté-Lyrique (devenu un espace destiné aux arts numériques)
Parmi ceux qui, depuis la guerre, attendaient la juste récompense de leur mérite… militaire, se trouvait M. Georges Bravard. Le co-directeur de la Gaité-Lyrique est actuellement à Biarritz et il aura la bonne surprise de voir qu'on n'avait pas tout à fait oublié, en haut lieu, le bon officier d'infanterie qu'il fut en Artois, en Argonne, en Chiampagne, etc.
Il est, en effet, compris dans la grande promotion qui a paru hier au Journal officiel. Nous savions déjà qu'il était parti sous-lieutenant et revenu capitaine, qu'il avait été blessé, qu'il avait obtenu quatre citations.
Nous possédions la première de ces citations que nous reproduisons ici :
« Ordre n° 102 de la 36e division, du 17 octobre 1916.
Très belle attitude au feu,le 8 septembre 1915, comme commandant de la 2e compagnie du 70e régiment d'infanterie. A manifesté les plus belles qualités de mépris du danger et d'énergie en se prodiguant auprès de ses hommes qu'il a su maintenir sous un bombardement très intense, et malgré de lourdes pertes. A été sérieusement blessé par l'éclatement d'une torpille ennemie de gros calibre. »
Nous sommes donc heureux de le voir figurer parmi ceux envers qui l'on s acquitte enfin d'une dette nationale de gratitude. M. Georges Bravard est un « sympathique » et un énergique. Sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'Honneur sera accueillie avec joie de ses nombreux amis.
Comœdia
(5 septembre 1920)
dessin paru dans Comœdia
(5 janvier 1923)
Georges Bravard, qui préside aux destinées de la Gaîté-Lyrique, est peut-être le plus sportif de nos directeurs de théâtre. On a pu le voir, récemment, au Vél' d'Hiv', suivant avec passion la course des Six Jours, venant là quotidiennement, à n'importe quelle heure.
Georges Bravard n'est pas un simple amateur.
À 9 ans, il s'adonnait déjà au cyclisme et à l'équitation ; à dix ans, il pratiquait l'escrime et la natation. Quelques années plus tard, son doctorat en droit terminé, il ne rêvait que match et performance. Il prenait part à des épreuves de course à pied et fut un fervent du rugby. Avons-nous dit qu'il avait, à des concours de gymnastique, entre lycées et écoles, remporté de nombreuses médailles ?
Le ballon sphérique l'enchanta. Pendant la guerre, il fit de l'aviation, comme observateur. Actuellement, il est en passe de devenir un as du volant.
L'Intransigeant
(27 avril 1924)
croquis de Cabrol,
L'Intransigeant
→ Ernest Bravard, son père
→ François Schultz, le grand père de sa mère, Anna Briel
→ Germaine Reydellet, son épouse